Jean Van Win

Jean van Win est initié à 26 ans, en 1961, en la loge Les Vrais Amis de l’Union et du Progrès Réunis, au Grand Orient de Belgique. Vingt ans plus tard, il y crée la loge Anderson. Il tient ensuite le premier maillet de trois ateliers dans diverses obédiences, et siège six années durant à la Commission Nationale des Rituels de la GLRB.

Ardent défenseur des études gréco-latines, il suit des cours de philosophie, de marketing et d’études de marché, qui le conduisent vers divers consortiums financiers. Il fut en charge, au niveau européen et comme associé actif, du marketing de produits photographiques, numismatiques et de productions musicales classiques.

Son intérêt se porte en priorité sur les rites maçonniques, plutôt que sur les obédiences. La pratique des échelles de grades complètes du REAA, du RER et surtout du Rite Français le conduit à fréquenter, outre la Belgique, divers cénacles de hauts grades aux Pays-Bas et en France.

Il se met à écrire après sa retraite, en 2000, et publie des articles en France, en Belgique, traduits en Espagne et au Brésil, sans distinction des appartenances obédientielles. Sept livres publiés sont à son actif ; il a collaboré à quatre autres ouvrages sur le Rite Français.

Jean van Win considère la franc-maçonnerie comme un mouvement moral polymorphe et progressiste, issu des Lumières, et laïque au sens français du terme. Ce mouvement est sans doute l’idée la plus noble que l’homme ait jamais eue ; il est destiné, par le recours à une méthode exclusive et incomparable, à inculquer la construction d’une armature morale, l’écoute bienveillante réciproque, et par conséquent la tolérance.